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Entre vous et moi!

Entre vous et moi!
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1 mars 2006

Histoire de la Presse au Maroc

Tout pays se caractérise par ses propres traits culturels, traditionnels et religieux, ce qui lui permet d'avoir une emprunte personelle et caractérielle.

Le Maroc, de part son histoire et sa position géographique se trouve être l'un des pays du maghreb arabe les plus riches de différences, mais aussi d'unité, étant donné qu'il a été le seul pays à ne pas avoir été envahi lors de l'invasion ibérique.

Aussi, après avoir été un pays qui ne s'identifie que parson unité tribale, avec la venue de l'Islam, les tribues se sont unies, mais cette fois sous l'étendard de l'Islam.

Ainsi donc, on remarque l'absence du besoin d'appartenance nationale encore.

Le pouvoir central s'affaiblissait sans sa capacité à former une armée, et avec le Makhzen (trait spécifique au Maroc), les kaids ont commencés à exercer, chacun sur sa région, un pouvoir, usant de cruauté et terrifiant les habitants.

Moulay Abdel Aziz, alors seulement agé de 14/15 ans, monta sur le trône et succedant à son père, n'avait que la forme de l'exercice du pouvoir, étant donné que c'était son visir (Ba Ahmed) qui détenait les vraies reines de celui-ci. Avec le danger de l'envahisseur européen, et l'incapacité du jeune sultan à déclarer le Jihad, les oulémas eurent la légitimité de déstituer Moulay Abdel Aziz et de faire monter au trône son frère Moulay Abdel Hafid, plys agé.

Mais en 1912, le protectorat, qui prétendait être une forme de protection et d'émancipation, s'installa au Maroc.

Le Maroc, qui manquait de toute infrastructure tels la poste, les routes, les sanitaires, se vit apporter par le protectorat un ensemble de ces infrastructures, si ce n'est sa totalité.

Mais en imposant bien trop de contrainte en échange de celles-ci, car il étouffait tout élan de liberté d'expression, comme par ex le Dahir de 1914 qui interdit la parrution de la presse des mains des marocains.

Mais ces derniers n'avaient de toute manière pas encore la capacité d'entreprendre un tel élan, car l'état de l'enseignement était toujours traditionnel.

Ainsi donc, les fils de l'élite marocaine se virent offrir un enseignement moderne, mais pour occuper les postes subalternes, et rester sous les ordres de l'occupant.

En 1930, le Dahir berbère qui apparut, proclamait une différence imaginaire provenu du dessin machiavélique français, voulant trancher entre les arabes et les berbères, prétendant que ces derniers étaient différents de part leurs traditions, langue, culture, mais surtout de religion ( el urf), des arabes qui suivaient ( la charîa). Ce Dahir inquiétait la légitimité spirituelle du Roi sur une partie de ses sujets.

Le pouls du Maroc se sentit battre alors, lors d'une prièere d'exhoration, demandant et priant Dieu d'unifier les rangs de sa population. Le dessin pérnitieux des français se fit voir au grand jour, et les marocains, fils de l'élite qui se trouvaient humiliés par leurs positions de subalternes, mais surtout par le Dahir, devinrent des leaders du mouvement national, s'aidant de la masse populaire.

Le résident français de l'époque était Lucien Saint.

Le Maroc était divisé en 3 parties: zone de Tanger, qui avait un statut international. zone du nord:

Tétouan, Sébtat, Mélilia qui étaient sous l'occupation espagnole et la zone de Casablanca, Rabat, qui était sous l'occupation française.

La zone du nord vit naître un grand nom qui brilla universellement, celui de Abdel Kerim El Khattabi, qui créa la notion de "guerria". Sa plus grande bataille fut celle d'Anoual, ou le général Sylvestre trouva la mort.

Après cela, les français, anglais et espagnols se sont unis pour mettre fin aux combats héroiques d'une poignée d'hommes, comparés aux trois armées unies par leur faiblaisse. Hamou Zayani quant à lui, marqua par son nom une résistance d'une dimension territoriale, mais non moins acharnée contre l'occupant.

La résistance au Maroc avait trois formes:

de 1912 à 1934 => une résistance tribale.

de 1934 à 1954 => une résistance par le pistolet et aussi une résistance par la plume.

Une plume bien timide au début de son histoire, car les marocains avaient besoin d'un exemple arabe, qu'ils prirent d'ailleurs sur le model oriental qu'etait l'Egypte.

Mais ce que le Mekhzen n'appréciait pas, c'etait la presse occidentale qui dénonçait les cruautés exercées par les kaids, et donnent ainsi une image désagréable du Maroc au monde occidental.

L'infrastructure qui manquait en 1912, était désormais présente, et avec elle l'enseignement de la jeunesse de l'élite marocaine qui était décidée à reprendre les reines de la presse, mais surtout de rendre celles du royaume à son roi.

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18 janvier 2006

Vol à l'arraché!

Dans l'un des postes de police de proximité du 3ème arrondissement du centre ville de Casablanca, 2 jeunes sont ramebés ligotés et accompagnés d'insultes jusqu'au bureaun gagné par la pénombre d'un soir d'hiver.

Il sentait le moisie ce bureau, et l'éclairage des néons poussiéreux le rendait plus hostile qu'il n'était déjà avec ses officiers.

La tête baissée et les yeux en larmes, ce qui n'était qu'une partie de fortes sensations et de plaisir pour les deux jeunes devint moins plaisant et cruellement ressemblant à un interrogatoire par la Guestapo.

Le plus jeune des deux, 15 ans, avoua sans aucune contrainte, lors du procès verbal, dont les paroles sont retranscrites sur une vielle dactylo, au grand malheur des policiers qui souhaitaient "jouer un peu".

Quand au second, 21 ans, il écoutait le récit en fixant un coin du bureau.

-"Vol à l'arraché, quels imbéciles" dit un officier.

-"Mais quel idée de génie, celle du 103 au moteur 'gonflé'. reprit-il en regardant le plus agé des deux malfrats.

Quelques secondes après, un portable, enfoui dans le sac volé, sonne...

C'etait la victime qui était accompagnée, par son mari lors du vol qui appellait pour qu'on lui réstitue le tél contre de l'argent, suppliant d'acheter ce qui était sien quelques heures auparavant.

Les deux jeunes sont ramenés à une géole qui se referme sur eux avec des grincemnts de fer, tandis qu'ailleurs, peut être pas loin de vous, s'ouvre d'autres portes, libérant d'autres imbéciles...

6 décembre 2005

L'iran

En 1935, la Perse prend le nom de l'Iran.

La dynastie Pahlavi règne sur ce pays avec des limites au pouvoir du Shah qui sont établies: une constitution et un parlement.

Mais les valeurs de modernité occidentales imposés par le Shah stigmatisent l'affrontement avec les traditions islamiques.

La seule opposition réelle à la démesure du Dhah est celle du clergé chiite. La plus importante des communautés religieuses cependant, avec 80% de la population iranienne.

Une révolution insolite éclate alors en 1979, accomplie par des jeunes sous la direction d'un patriarche: l'Ayattolah Khomeini.

Le Shah est chassé d'Iran, et un régime islamiste est mis en place.

25 ans après la révolution, le bilan le plus important de ces décennies est pourtant moins le rôle maléfique et parfois exagéré attribué à ce pays, que l'indépendance politique qu'il a acquise.

La république islamique a fait du pays une nation indépendante et uen force régionale importante. Loin de constituer une menace pour ses 15 voisins, l'Iran craint les influences extérieures pouvant passer par les populations transfrontalières kurdes, azéries, baloutches ou arabes.

Depuis leur offensive dans la région à la suite du "11 septembre", les Etats Unis se retrouvent voisins immédiats de l'Iran, par l'occupation de l'Afghanistan  et de l'Irak.

Une invasion militaire du pays semble exclue, mais la pression sur le régime islamique et la volonté unanime de préserver l'indépendance nationale imposent à l'Iran d'aller à l'essentiel.

C'est donc à la fois par choix et sous la contrainte que téhéran tente de négocier son retour dans la communauté internationale.

L'Iran est ainsi en train de construire sa place d'acteur incontournable de la sécurité et du développement de la région.

Cependant, la nouvelle république du centre-ouest asiatique ambitionne probablement de posséder la bombe nucléaire. A tout le moins, il fait de l'énergie nucléaire un enjeu d'indépendance nationale et entend la développer pour s'affirmer comme la première puissance économique et scientifique de la région.

Téheran sait qu'elle s'engage dans un véritable brad de fer contre l'occident.

Pourtant, l'Iran a toujours affirmé que son programme nucléaire avait un caractère civil t se situait dans le cadre du traité de non-prolifération des armes nucléaires dont Téhéran est signataire.

Il s'est engagé en novembre 2004 à suspendre ses activités d'enrichissement d'uranium, à la suite de négociations avec le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France.

Cependant, Téhéran durçi le ton dans le dossier nucléaire ( 9mois ) après son engagement envers lesp ays européens, et décide de reprendre la conversion d'uranium, ultime étape qui précède l'enrichissement lui même.

Pour se faire, l'Agence Internationale de l'Energie Atomique ( AIEA ), a adapté le 8 ème texte sur ce sujet, appelant l'Iran à rétablir la suspension des activités dites " civiles ".

Mais en cas d'échec, ce dossier brûlant devrait rapidement atterir au conseil de sécurité de l'ONU ou s'affronteront une nouvelle fois les partisans des solutions négociées et ceux des ultimatums purs et durs.

La vraie question tient à la détermination ou non des Iraniens de se doter de la bombe atomique.

S'ils font de cet objectif un test de leur capacité à assurer leur indépendance nationale, il sera difficile, sinon impossible, de les en dissuader par la négociation.

Les Européens se sentent bafoués par ce dédain de l'Iran pour leur offre, et les Americains pourraient en cas d'échec, saisir l'occasion pour jouer à nouveau les gendarmes du monde.

Ils en brûlent d'envie. L'Iran possède aussi beaucoup de pétrole!

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